L'Echo des Crozet

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vendredi 20 janvier 2006

Retour d'une manip d'une semaine le 20 janvier

Impressions générales

La manip était extra, comme d'hab en fait. On n'a pas eu du super beau temps mais on n'a pas eu de pluie non plus alors c'était chouette. Au retour, on a pu voir du col 600 tous les sommets et ça c'était vraiment le top du top !! Moi, j'ai une énorme envie de les faire mais bon, ce sera à voir... Par contre pour le transit aller base-pointe basse, un temps pourri. Arrivés trempés comme des soupes et on a eu du sacré vent (de face ou de 3/4 face évidemment). J'avais encore pas vécu ça. Laurent (le GP -Gérant Postal) pour qui s'était la première manip, était complètement épuisé à l'arrivée après cette première journée. Non, c'était galère mais le reste était nickel, même pas une goutte de pluie aux Moines pendant la journée et la nuit où on y était (ce qui semblerait est assez rare). Bon, j'en parlerai un peu plus en vous mettant des photos.

Par contre ici pendant notre absence, ils ont vu des icebergs au loin tout près de l'île de l'Est. Là, moi, je suis dégoutée ! En regardant aujourd'hui, on voit quand même de la glace qui flotte en surface le long de l'île de l'Est, c'est amusant car ça ne vient pas de tout près.

A l'usure ...

Ah oui, vous me demandiez s'il me manquait pas des choses particulières pour l'hivernage. Et bien, en fait, je n'ai plus de surpantalon, il est mort (en fait, la roche volcanique, c'est rugueux et ça accroche. J'ai du m'assoir sur un caillou qui a déchiré la couture de l'entre-jambe. Bref, maintenant, c'est fichu. Mes chaussures de marche aussi sont quasi fichues : j'ai un trou, un vrai, sur l'avant du pied, là où ça plie, mais là, tant pis je crois.

A suivre :

jeudi 19 janvier 2006

Comptage des otaries

Mardi 17 janvier

Nous voici donc aux Moines où le temps est clément : sommets dans les nuages comme quasiment tout le temps. Certains ont la chance de les voir dégagés, mais il faut vraiment être là au bon moment ! Lever tranquille en ce mardi matin 18 janvier. Et soleil sur la côte et en mer. Extra !

Rangement des touques : hé oui, si vous vous rappelez, il nous a manqué du matériel la dernière fois à cause de la logistique de l'IPEV, matériel qu'on a rapporté en partie. On a donc mangé chaud cette fois ! Bon, il manque encore quelques petites choses mais les sacs chargés, c'est terminé !

Au programme aujourd'hui, comptage otaries pour Ghislain, aidé par la suite de Laurent et pour moi, cueillette d'escargot avec Simon-Pierre. On décide de rentrer dans l'après-midi à PB, ne voulant pas attendre la pluie et travailler un peu plus sur PB. Retour impeccable, plafond bas, brouillard et vent et petite bruine pour repasser le col des Moines. Sympa et un peu étrange de nous voir avancer dans la brume et le vent sur la crête pour rejoindre le col des Moines... Et à PB, brouillard bas aussi.

Mercredi 18 janvier

Mercredi... Rien le matin, tranquille, tranquille. On fait du pain, prépare la pâte à crêpe pour le soir, d'ailleurs, excellentes ces crêpes, accompagnées de cidre - il y en a quelques bouteilles - et pour moi principalement de confiture de cerise.

L'après-midi, j'aide Ghislain à baguer les poussins de pétrels géants. J'ai oublié, on en a fait quelques-uns aux Moines une trentaine. Là, on en fera 46 en allant de l'autre côté de la Grande coulée (côté MAE).

La fuite après un baguage

Cirés obligatoires et gants. En fait il faut maintenir le pétrel et notamment son bec, puis Ghislain pose la bague. Mais les pétrels vomissent ! C'est charmant : plutôt un liquide orange, rouge, transparent, de texture huileuse, avec une odeur... Pour le deuxième de la journée, on a eu droit à un bout d'intestin et une boule de plume qui ont jailli de la bouche de ce charmant poussin de pétrel. Assez écœurant !

Bon, heureusement ils ne vomissent pas tout le temps... mais presque ! En fait, il faut les prendre de cours. C'est leur moyen de défense puisqu'ils ne peuvent que marcher mais pas encore voler. A voir la photo que j'ai mise de Ghislain et Simon-Pierre aux Moines qui fuient sitôt posée la bague. On remarquera le bec grand ouvert de l'oiseau (...dommage, on ne voit pas le jet de vomis !!!).

Les suivants, car il y en a un paquet à baguer à PB et au jardin japonnais, sont pour la prochaine manip qui part dimanche. Avis aux amateurs. Ca devrait leur prendre une journée entière pour probablement 150 poussins de pétrels géants antarctiques et subantarctiques.

Jeudi 19 janvier

Retour sur base le jeudi après rangement de l'arbec. Départ dans le brouillard. Mais arrivé au col 600, extra ! On voit tous les sommets sous un plafond nuageux élevé. Et ça, c'est le top !!!! J'ai trop envie de faire tous ses sommets !!! Transit bien agréable avec peu de vent. Nickel...

Vivement la prochaine.

lundi 16 janvier 2006

A la découverte des choux de Kerguelen !

Dimanche 15 janvier 2006

Le lendemain, temps gris, brouillard mais pas de pluie, donc plus cool. Le matin, petit tour sur le champ des albatros pendant que Ghislain fait du contrôle de grand albatros (contrôle des bagues et s'ils ont ou non pondu).

Découverte du site pour Laurent et Simon-Pierre. On s'arrête à la station choux-acéna pour effectuer les relevés : ça consiste, sur 20 choux de kerguelen, à mesurer leur hauteur, leur largeur, s'ils sont isolés ou en groupe, s'ils ont des inflorescences et dans ce cas leur taille et à quel stade; pour l'acéna, sur un carré de 20/20cm, sur 20 au total, à mesurer leur hauteur, leur recouvrement et si elle est en fleur ou non et à quel stade, ça prend environ 45min à 1h. Je trouve cela bien intéressant.

Des choux de Kerguelen

L'après-midi, direction le jardin japonnais pour aller compter les otaries. Vers 19h, le soleil se montrera et cela nous donnera de belles lumières avec les nuages ! Ai-je dit que pour aller au JJ, il y avait une montée et une descente sachant que l'on descend jusqu'à la mer et donc qu'au retour ça fait un bon petit raidillon !

Lundi 16 janvier

Départ vers 8h30 pour rejoindre la Mare aux Eléphants (MAE) puis les Moines à la pointe ouest de l'Ile. Hé oui, on descend jusqu'à la MAE pour remonter au col de la MAE (sans les sacs tant qu'à faire) et passer le col des Moines pour redescendre aux Moines.

On n'imagine pas ce que c'est d'être sur cette île avec des falaises qui plongent dans la mer ! mais c'est vrai ça nous oblige à bien des détours... Bref, moi je trouve ça sympa. Mais c'est vrai que par la mer ce serait direct et tout proche ! Alors qu'il faut remonter 700m depuis la MAE pour passer le col des Moines.

Comptage otaries à la MAE. SP cherche des petites plantes particulières et des escargots. Puis on va aux Moines. Ghislain doit y compter les deux espèces d'otaries sur deux journées de suite donc nous le faisons direct en arrivant aux Moines... après bien sûr avoir monté les tentes, on ne sait jamais s'il pleuvait ! Mais on aura même du soleil y compris la matinée du lendemain même si les sommets restent couverts.

J'ai apporté un pot de confiture de cerise à Pointe Basse dans lequel je tape quasi toute seule. Sinon au cours de nos passages à PB et ce lundi midi, le pique-nique comprend aussi entre autres choses des rillettes de thon aux piments d'Espelette que j'ai pu recevoir début janvier. Merci Céline et Nicolas, elles sont très bien passées pour tout le monde !

samedi 14 janvier 2006

Otaries, pétrels géants, choux de kerguelen et acénas

Voici donc le récit de cette manip de 5 jours dont le programme comprenait

  • le comptage des otaries et le baguage de pétrels géants
  • le relevé sur stations de choux de kerguelen et d'acéna (botanique).

Samedi 14 janvier 2006

Je suis partie samedi 14 janvier avec Simon Pierre, chargé du programme Ecobio sur les plantes et les insectes et Laurent, le gérant postal ou GP, pour rejoindre Ghislain, l'ornitho, à Pointe Basse, pour les aider dans leurs manips. Simon-Pierre doit notamment récolter des escargots, hé oui ! de taille maxi 0,5 cm.

Samedi, temps pourri. On est arrivé trempé comme des soupes.

En fait, en partant de la base, il y avait pas mal de vent mais ça ne pleuvait pas. Mais au bout d'1/2h de trajet, on a eu bruine et petite pluie, avec le vent de face ou 3/4 face. Galère, galère ! Et Laurent a fini totalement lessivé, il n'en pouvait plus et marchait au radar. Avec Simon-Pierre, on l'a même allégé car dans la montée du col 600, il n'avançait quasiment pas... Pour un premier transit, ce n'était pas du tout évident ! Enfin, après 8h dehors, dont 1h pour le relevé sur la station de choux et d'acéna pour voir le développement de ces deux plantes, on est parvenu à l'arbec de Pointe Basse à notre plus grand plaisir ! Je n'ai pris aucune photo ce jour-là... C'est moi qui faisait le guide pour leur premier transit. Je reconnais que je n'étais pas fachée d'arriver avec ce mauvais temps !

A l'arbec, on a donc retrouvé Ghislain et les 3 autres compères qui l'ont accompagné pour son début de manip en passant par BUS jusqu'à Pointe Basse : Christophe, vcat géner, Nico qui travaille pour l'IPEV et fait des réparations un peu partout et de l'entretien, et David, responsable approvisionnements. Eux rentrent le lendemain sur base et ils auront un temps magnifique à partir du col 600 !